Synopsis :
Jocelyn (Franck Dubosc), homme d’affaires en pleine réussite, est un dragueur et un menteur invétéré. Lassé d’être lui-même, il se retrouve malgré lui à séduire une jeune et jolie femme (Caroline Anglade) en se faisant passer pour un handicapé. Jusqu’au jour où elle lui présente sa soeur elle-même handicapée (Alexandra Lamy)…

Le saviez-vous ? :
- Ce film est le premier long-métrage mis en scène par l’humoriste Franck Dubosc dont le titre est inspiré d’une bourde du chanteur François Feldman à la télévision durant le 10e téléthon.
Ma critique :
Pour son premier long-métrage, c’est vraiment réussi et je dois dire qu’il a un vrai talent en tant que réalisateur. La réalisation est soigné, le scénario est rythmé, les situations sont tantôt hilarantes, tantôt émouvantes ! Ici, le thème du film était pourtant risqué : de nos jours, rire d’une situation de handicap peut être délicat. A ma plus grande surprise, Franck Dubosc a décidé de traiter ce sujet éventuellement empreint de lourdeur, avec une tendresse et une sensibilité vraiment surprenantes. C’est frais, c’est très drôle et c’est surtout tendre. Le scénario peut paraître basique mais j’ai vraiment eu un certain plaisir face au visionnage ; j’ai senti que Dubosc a mis du coeur pour sa première fois derrière la caméra.

J’avais assez peur que Franck Dubosc en fasse des tonnes mais il nous montre une nouvelle palette dans son jeu d’acteur tandis qu’il offre à Alexandra Lamy son plus beau rôle au cinéma ; elle est éblouissante et rayonnante et son duo avec Dubosc fonctionne à 100%. De son côté, Elsa Zylberstein est absolument désopilante dans le rôle de la secrétaire nunuche et je trouve qu’elle se lâche de plus en plus dans le registre de la comédie. Gérard Darmon est aussi convaincant en meilleur ami homosexuel.
Au-delà du registre de la comédie, c’est un film à résonance éducative sur la situation des personnages en état de handicap et leur combat pour leur épanouissement et leur place dans la société. Honnêtement, c’est une comédie qui m’a fait beaucoup de bien grâce à l’humour, à la finesse, de la tendresse, de l’émotion avec un sujet délicat traité d’une manière habile et aussi de dérision.
Pour conclure, « Tout le monde debout » est vraiment une bonne comédie avec des moments drôles et émouvants et c’est également une bonne leçon de morale sur les préjugés envers les handicapés. Une bouffée d’oxygène !
Et vous, l’avez-vous vu ? Qu’en avez-vous pensé ?
Ma note : 15/20
Bande-annonce :
Je l’ai beaucoup aimé ! J’en pense la même chose que toi. L’histoire est à la fois drôle et touchante !
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Oui, je t’avoue que j’ai eu peur que le sujet soit lourd mais à ma plus grande surprise, ce ne fut pas le cas 😉
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[…] et de son traitement ; on aurait pu s’attendre un peu plus d’humour comme « Tout le monde debout de Dubosc mais on n’est pas devant le torrent de beaux sentiments (sans aller dans la mièvrerie) […]
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